Deux ans après sa mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires en France, nombreux sont les enseignants, syndicalistes et parents d’élèves qui dénoncent son efficacité. En effet, un rapport qui a été dévoilé récemment indique que la semaine de 4.5 jours présente une efficacité mitigée. Du coup, la question que l’on est tentée de se poser est celle de savoir si la gauche n’a pas voulu aller vite en besogne. Le point de la réforme des rythmes scolaires dans cet article.
Y a-t-il eu progression au niveau des écoliers ?
Il s’agit d’une des premières mises en garde des inspecteurs quant à l’efficacité de cette réforme du calendrier scolaire. En effet, il est assez tôt pour dire qu’elle a pu permettre aux écoliers de France d’évoluer. Tout laisse croire que le retour à la 5e matinée de classe est souvent perçu comme une bonne chose dans la mesure où il permet d’approfondir le programme. Cependant, les interrogations persistent toujours au niveau de l’alourdissement de la semaine et surtout par rapport à la complexité des journées des enfants.
Si l’on sait qu’à l’école élémentaire, les matières fondamentales qui ont le plus souvent enseigné le matin, c’est une bonne manière d’améliorer la capacité de rétention des élèves. Après tout, les premières heures de la matinée sont beaucoup propices à l’apprentissage. Par contre, on note une réelle augmentation du taux d’absentéisme, notamment 20% du niveau du primaire.
Les écoliers français sont-ils plus fatigués ?
C’est une question qu’il faut légitimement se poser, surtout si l’on sait qu’il n’a plus de mercredi de repos pour les écoliers. En effet, plusieurs études démontrent aujourd’hui que les écoliers français manquent d’attention. De plus, les incidents sont de plus en plus fréquents en parallèle avec une augmentation du nombre de retards. Cependant, au niveau des résultats, il y’a quelques motifs de satisfaction, sans doute boostés par les activités périscolaires.
Activités périscolaires : la même qualité pour tous ?
On le sait tous : le volet « activités périscolaires » a été la pilule la plus difficile à avaler avec cette réforme. Cependant, au regard des activités proposées aux enfants, son intérêt est tout à fait justifié. La seule difficulté se situe au niveau de leur qualité en fonction des budgets de mairies. En effet, la plupart des mairies éprouvent des difficultés à financer ces activités. S’y ajoute aussi le nombre d’absents au niveau des élèves avec un taux de 30%.
3 ans… pas 2 😉