Le 17 octobre 2016, le Conseil national de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (Cneser) a approuvé les textes de la reforme du master proposé par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Un accord a enfin été trouvé. En partenariat avec la communauté universitaire, le ministère a proposé, il y a quelques jours, une réforme concernant la sélection en master. Une nouvelle qui a satisfait les différents syndicats et autres membres de la communauté éducative. Désormais, le cursus conduisant au diplôme national de master sera « un cursus de 4 semestres (sans sélection intermédiaire) qui doit pouvoir reposer sur un processus de recrutement à l’entrée dans le cursus ». D’ailleurs, « tout titulaire du diplôme national de licence doit se voir proposer une poursuite d’étude dans un cursus conduisant au diplôme national de master ».
Le Cneser approuve la réforme sur la sélection en première année de master
Le Cneser, comme les autres membres de la communauté éducative, a approuvé cette réforme. Une décision dont se félicitent Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, et Thierry Mandon, secrétaire d’État en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Dans un communiqué de presse diffusé par le ministère, les deux membres du gouvernement « se réjouissent de ce vote qui confirme la nécessité de cette réforme attendue depuis 14 ans ».
Les syndicats étudiants également satisfaits
Quelques jours auparavant, les syndicats étudiants s’étaient également montrés très satisfaits par cette décision du ministère. L’Unef en a même fait une victoire personnelle en écrivant : « Convaincue qu’une réforme était nécessaire, l’UNEF s’est investie afin de trouver un compromis mais pas à n’importe quel prix ! L’UNEF a posé comme préalable à toute réforme la création d’un droit à la poursuite d’étude en master pour tous les diplômés de licence ».
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