Les parents n’ont plus à appréhender le manque d’information sur la vie de la classe de leurs enfants ou les prises de rendez-vous. Avec son idée de cahier de liaison digital, la start-up Klassroom révolutionne les relations parents-professeurs.
Une application qui va au-delà de l’information
Tous les parents vous diront la même chose : prendre rendez-vous avec un professeur relève d’un véritable combat. Nécessité de se rendre à l’école ou relation épistolaire via le cahier de liaison de l’enfant, bref, une semaine minimum est souvent nécessaire pour convenir d’un créneau. Aussi, nombreux sont les parents qui n’ont pas une réelle vision de ce qui se passe dans la classe de leur progéniture. Fondée en 2016, la start-up Klassroom répond aux envies des parents de se changer en petite souris se faufilant en salle de cours, grâce à une application se substituant au traditionnel cahier de liaison.
En effet, Klassroom va au-delà de la simple information, donnant la possibilité aux professeurs d’envoyer des messages instantanés aux parents, mais aussi de partager toute autre actualité ou document relatifs à la vie de la classe. Dès que l’enseignant effectue un post sur l’application, les parents reçoivent une notification. « C’est un outil d’information sur la vie de la classe, les programmes en cours, les projets de sortie ou les photos réalisées lors d’un événement, confie Frank-David Cohen, cofondateur de l’entreprise avec Damien Rottemberg, dans une interview pour le site de Challenges. Sur ordinateur, mobile, ou tablette, les parents ont de leur côté des possibilités bien précises : prévenir d’une absence, d’un retard, faire une demande de rendez-vous ou poser une question aux professeurs. Le tout, gratuitement.
Des professeurs séduits par le concept
L’année passée, Klassroom a signé une convention d’expérimentation avec le ministère de l’éducation nationale. Remportant l’adhésion de l’ancienne ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, l’application a pu être testée pendant plusieurs semaines au sein de nombreuses écoles françaises. Une chance unique pour les fondateurs de faire connaître leur application et de la rendre légitime auprès des enseignants mais aussi des parents. Grâce à cet accord, plus de 600 établissements ont intégré Klassroom à leur quotidien depuis la rentrée de septembre 2016. Cerise sur le gâteau : le taux d’adhésion à l’application est de 100%. L’entreprise a en effet conquis l’ensemble des classes y ayant eu accès, qui revendiquent une utilisation hebdomadaire de Klassroom.
La station F comme nouveau QG
Il semblerait que les fondateurs de Klassroom ne puissent que se réjouir de leur nouvelle maison : la station F, nouvel incubateur du 13e arrondissement de Paris créé par Xavier Niel visant à accueillir un millier de start-ups. Au sein de ce pôle gigantesque, Klassroom occupe quatre postes de travail, une position idéale pour toute jeune entreprise qui ambitionne de mener de nouveaux projets. Et de nouveaux projets, Klassroom n’en manque pas. La start-up vise par exemple à se développer à l’étranger. Pour l’entreprise école-friendly, l’heure est à la recherche d’investisseurs.
Ajouter un commentaire